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Délicieusement vintage, la boutique de brocante de Colette Favard

Dernière mise à jour : 12 oct. 2022


Colette Favard est brocanteuse.

C’est dans les années 2000 que cette montpelliéraine dynamique a démarré son activité de brocanteuse sur la mezzanine d’un café restaurant de la rue du Palais, dans le quartier de la Canourgue à Montpellier. Elle a ensuite investi son propre espace rue du Palais toujours dans le même quartier. Elle a ouvert plus récemment un stand à la Brocante du Marché du Lez ainsi qu’une boutique en ligne Colette My Store.


Interview avec une passionnée.


Bonjour Colette, comment es-tu devenue brocanteuse ?

L’histoire remonte à plus d’une vingtaine d’années alors que mon ex mari avait un café-restaurant situé dans la rue du Palais à Montpellier. A l’époque, cette partie-là du centre historique de la ville était un véritable quartier de brocanteurs et antiquaires, il devait y avoir une quinzaine de magasins spécialisés. Le voisin d’à côté était brocanteur, il avait notre âge, un homme passionné par la brocante. Je passais à l’époque beaucoup de temps dans sa boutique, j’allais chiner avec lui et il m’emmenait aux déballages professionnels. Chez mes parents, j’ai aussi toujours vécu entourés de vieux objets et de vieux livres. Ils achetaient beaucoup en brocante et ils chinaient aussi lorsque nous partions en vacances en Sicile et en Italie. Un jour, ce brocanteur m’a dit « pour toi qui aimes la liberté, ce job, il n’y a pas mieux ! ».

J’ai donc fait mes premiers déballages alors que j’étais enceinte de ma fille Julie. Et puis, de fil en aiguille, j’ai ouvert une toute petite boutique dans la mezzanine de notre café-resto. Je continuais bien sûr à chiner régulièrement, j’ai arrêté cette première boutique et je me suis lancée dans une nouvelle aventure avec une autre boutique toujours dans le quartier de la Canourgue. A l’époque, j’étais spécialisée dans les terres vernissées et puis j’ai eu envie de proposer à ma clientèle de la déco contemporaine pour le plaisir de mixer les deux.



Je me souviens de ta jolie petite boutique rue du Palais, que s’est-il passé ensuite ?

Au bout de quelques années, j’ai vraiment arrêté en pensant ne plus retravailler dans ce secteur-là. Et puis Camille Cattan est venue me chercher et m’a proposé un stand à la Brocante du Marché du Lez. Je lui ai dit « banco » car l’idée de ne plus travailler toute seule me plaisait, et ce lieu hyper vivant mêlant une clientèle variée et des personnes de tous âges m’attirait. Je trouve ça chouette que les plus jeunes générations arrêtent d’acheter du neuf ! Et puis je vois bien que ma clientèle sur place ce sont parfois des personnes qui viennent vivre l’expérience Marché du Lez, certains découvrent l’univers de la brocante pour la toute première fois. Le lieu se prête bien à la déambulation et à la découverte du vintage.


Où chines-tu ? Comment fais-tu ta sélection ?

Le dimanche matin au Peyrou, c’est une bonne brocante avec toutes sortes de marchands, je fais aussi toutes sortes de brocantes en extérieur. Je me rends régulièrement aux déballages professionnels – il y a 5 dates par an à Montpellier – ou encore à Béziers ou Avignon. Et puis je chine en ligne aussi.

Pour ma sélection, c’est simple, il faut que l’objet me plaise, absolument. Il faut qu’en le voyant je sache qu’il pourrait convenir pour ma propre déco intérieure.


Quels sont les articles coups de coeur qu’on trouve sur ton eshop ?

J’adore les terres vernissées parce que je trouve qu’une poterie dans un intérieur c’est beau, elle apporte beaucoup de chaleur. La terre vernissée, c’est l’identité de ma boutique. Ensuite, bien évidemment, il me faut suivre de près les tendances. J’achète des choses spécifiques pour le Marché du Lez, des petits prix pour tous les jours.



Et puis, il y a des objets de l’art populaire que j’aime beaucoup, comme les vieilles boîtes ou les vieilles brouettes pour enfants, ces objets sont plutôt achetés sur mon site. J’ai beaucoup de clients dans le Nord de la France, les gens n’ont pas le même rapport aux objets. A Lille par exemple, les gens passent bien plus de temps à l’intérieur que nous les montpelliérains, du coup ils prennent beaucoup de soin à rendre leur intérieur très cosy !


Quel est l’article que tout le monde s’arrache en ce moment ?

La Dame Jeanne sans aucun doute ! Sur mon stand et en ligne on en trouve pour un budget raisonnable, les prix vont de 25 à 100 euros selon la dimension, selon l’ancienneté aussi. Les plus anciennes sont soufflées à la canne et sabrées, elles ont un petit goulot en verre. Je me demande bien d’ailleurs par quoi ces Dames Jeanne seront détrônées !


Il t’arrive de chercher un objet ou un meuble en particulier pour les besoins d’un client ?

Oui, souvent, pour certains clients qui cherchent à se meubler notamment. En ce moment , la plupart de mes contacts se font via mon compte Instagram, les grandes lettres par exemple plaisent beaucoup pour décorer un intérieur.

J’aime beaucoup la sélection de Colette Favard. Personnellement, j’achète parfois du vintage mais toujours par coup de cœur, comme ces jolies assiettes. Lorsque je cuisine à la maison, je prends plaisir à présenter mes plats dedans, surtout tout ce qui est « comfort food », pour moi c’est un vrai petit plus d’utiliser cette vaisselle, comme une madeleine de Proust de l’époque où j’étais enfant certainement….



Vous pouvez contacter Colette au 06 82 20 10 42. Elle est présente sur Instagram, sur sa boutique en ligne et résidente à la Brocante du Marché du Lez.

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